Sociologie et société en Algérie

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Le Colloque « Sociologie et société en Algérie : quels rapports ? », organisé à Oran les 4, 5 et 6 Mai 2002, a été initié en vue de faire examiner par les sociologues algériens eux-mêmes les déterminants et les retombées de cette situation de la sociologie. Mais ce faisant, les sociologues algériens n’ont pas fait autre chose que de tenter de renouer avec la première tradition établie en sociologie par les fondateurs eux-mêmes (Durkheim, Weber, Pareto) : la pratique de la sociologie comme une science critique d’elle-même.
Durant trois jours, le déploiement de cette rencontre scientifique a été rythmée par les oscillations entre l’histoire de ce qui a été déjà fait, à travers les colloques précédents, et les ambitions de ce qui restait à faire.
C’est dans cet entre deux interstitiels que peuvent être repérés quelques points forts qui ont balisé cette pérégrination dans la société algérienne via la sociologie. Ces repères sont à identifier à un double niveau : 1) dans la texture même de chacune des communications, d’une part, 2) mais aussi dans la teneur des débats qu’elles ont suscités sur la sociologie et les rapports des sociologues algériens à leur société, d’autre part.