Le monde comme je le vois

750 DA
L’Expression m’a amené à intervenir sur un nombre de sujets qui, au fil des ans, ont constitué un fond de lecture et beaucoup de personnes qui m’honorent de leur amitié m’ont posé la question: « Pourquoi ne rassembles-tu pas toutes ces contributions dans un recueil ? »
Il est évident qu’écrire un ouvrage nécessite un fil directeur qui permet de tisser la trame du plaidoyer. En l’occurrence, il n’y a pas de fil directeur ou plutôt il y en a plusieurs, suivant les thèmes que j’ai tenté de décrypter d’une façon objective. La trame principale consiste à militer inlassablement pour ce qui me paraît être juste avec, naturellement, un engagement de tous les instants envers mon pays, ce qui me permet certaines fois des colères rentrées et traduites par écrit quand je sens que le train de la cohésion sociale ne prend pas la bonne direction. Il m’arrive aussi et souvent de comparer mon pays à ceux qui sont fascinés par l’avenir et de mettre le doigt sur les dysfonctionnements. L’amour du pays n’exclut pas la critique car, comme l’écrit Montesquieu, « il faut être fidèle à la vérité même quand notre patrie est en cause. Tout citoyen a le devoir de mourir pour son pays mais nul n’est tenu de mentir pour lui ».