Prisonnier de Barberousse

“ Vêtu d’une longue robe de damas écarlate et coiffé d’un turban de mousseline blanche, le seigneur d’Alger était assis sur un divan bas parsemé de coussins. Dans son visage buriné, ses yeux noirs étincelaient sous des sourcils broussailleux aussi roux que son épaisse barbe. (…)

      − Je me sens mal ! gémit Benjamin en agrippant le bras de Laurent. Je crois que je vais m’évanouir…

      Sans laisser à Laurent le temps de le réconforter, Sélim les sépara pour présenter, un par un, ses prisonniers à Barberousse. ”